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3 exercices pour développer votre authenticité pour plus de bien-être au travail

bouche sortant d'un mur rose

Avez-vous parfois le sentiment de porter un masque lorsque vous êtes au travail ? Avez-vous l’impression de jouer un rôle et de ne pas être vous-même ?
Alors c’est vrai, vous n’allez pas au bureau pour vous faire des amis. Mais à bien y réfléchir, vous y passez quand même plus de 20% de votre temps. Rien qu’en y ajoutant les périodes de sommeil, vous vivez déjà la moitié de votre existence sans pouvoir vous exprimer vraiment. Les occasions de vous montrer tel que vous êtes sont finalement peu nombreuses. Et s’il existait quelques moyens simples pour combattre votre mal-être au travail ? Et si vous pouviez enfin être vous-même ?

Une authenticité constructive

Aujourd’hui, nombre de relations professionnelles reposent sur une forme de complaisance : on n’adhère pas aux idées diffusées dans l’entreprise mais on se tait, par crainte d’être mal vu·e. Vous en conviendrez, une telle attitude n’est pas très positive et ne risque pas de faire avancer les choses.

Imaginez maintenant que vous puissiez être vous-même et vous affirmer librement dans le cadre professionnel : vous agissez spontanément avec plus de conviction et d’engagement. Vous défendez énergiquement les projets conformes à votre éthique et encouragez vos collaborateurs à faire de même. Vous pouvez dès lors établir des relations basées sur la confiance. Vous vous sentez déjà mieux, pas vrai ?

Je suis restée longtemps salariée. Je sais donc à quel point il peut être difficile de changer les habitudes et générer cette confiance qui nous fait si souvent défaut. C’est pourquoi je vous propose dans ce qui suit quelques exercices très abordables pour vous aider à exprimer votre authenticité, réduire votre mal-être au travail, et ce, sans prendre de risques inutiles. Qu’en dites-vous ?

Identifiez vos valeurs

La première étape consiste simplement à vous interroger sur vos valeurs. Vous trouvez ça un peu abstrait ? Petite astuce : pensez à ce qui vous irrite et vous met en colère. Repassez-vous la scène : quel est donc ce comportement qui vous agace tout particulièrement ? En quoi est-ce insupportable pour vous ? Demandez-vous quelles valeurs sont alors malmenées. S’agit-il d’un manque de respect, de bienveillance, de liberté ? Pour approfondir l’exercice, posez vous la question à chaque fois que, dorénavant, vous ressentirez de l’exaspération.

Dans le même esprit, poursuivez avec ce qui vous rend heureux. Les moments avec vos proches, peut-être ? Des instants de partage, d’échange, d’amour, de découverte ?

Peu à peu, vous découvrez ce qui vous touche vraiment. Pour chaque valeur identifiée, précisez votre pensée : quels mots exacts utilisez-vous pour la définir ? Vous déterminez ainsi tout ce qui compte pour vous et ce que, par voie de conséquence, vous communiquez lorsque vous agissez avec authenticité.

Communiquez avec assertivité

Vous n’êtes pas certain de ce que signifie le terme « assertivité » ? Dans notre cas, il s’agit de communiquer de façon constructive pour trouver des solutions ensemble.

Pour travailler son assertivité, il existe plusieurs techniques efficaces. Les plus connues sont la méthode DESC (Décrire les faits, exprimer vos Émotions, spécifier des Solutions ensemble et conclure sur les Conséquences) et la Communication Non Violente. Le principe est d’exprimer sans jugement votre désaccord ou votre incompréhension, en présentant les faits et les émotions que vous ressentez.

Un exemple un peu simpliste mais qui décrit précisément le processus : « Quand tu arrives le matin et que tu t’installes sans me dire bonjour, j’ai le sentiment d’être transparent·e et sans importance à tes yeux. Cela me met de mauvaise humeur pour la journée. » Cette phrase est prononcée sans jugement. Elle laisse à votre interlocuteur la possibilité de trouver une solution sans être mal-à-l’aise. La suite arrive naturellement : « Que pourrait-on faire pour améliorer cette situation ? » Si la personne ne sait pas quoi proposer, vous pouvez toujours suggérer vous-même une alternative : « Si tu as du mal à dire bonjour le matin, pourrais-tu simplement me regarder et sourire ? » Dès que vous avez trouvé une solution satisfaisante et que les deux parties l’ont acceptée, il ne reste qu’à en apprécier les conséquences : « Je suis content·e qu’on en ait discuté, merci à toi. À partir de maintenant, je pense que je serai de meilleure humeur. Nos relations ne pourront que mieux s’en porter ! »

Dans cet exemple élémentaire, vous avez réussi à vous affirmer dans le respect de votre interlocuteur et la situation doit se dénouer sans heurts. Vous vous dites sans doute que la réalité est toujours plus complexe. Je constate souvent que le regard des autres est généralement un point de blocage important, et contribue par conséquent à générer cette sensation de mal-être au travail.

Acceptez le regard des autres

Vous avez raison, se montrer tel que l’on est n’est pas si facile ! Tout le monde redoute plus ou moins le jugement des autres, et c’est bien normal. Vous voulez bien faire, vous craignez de blesser ou d’être rejeté·e. C’est une réaction très courante et c’est plutôt une bonne chose. Demandez-vous alors comment transformer cette crainte en un sentiment utile pour vous. Que se passerait-il si vous montriez votre vulnérabilité ? Qu’arriverait-il si vous affirmiez haut et fort que vous êtes sensible au jugement des autres ? Sans doute auriez-vous peur des répercussions pendant un temps. Et puis vous vous diriez : « Bon, c’est avoué ! Maintenant je n’ai plus à le cacher ! Mieux, cela prouve que j’assume et que je suis prêt·e à changer pour devenir meilleur·e… » Vous vous sentiriez probablement soulagé·e.

Bien sûr, certains ne seront pas prêts à l’entendre et afficheront des signes de désaccord ou d’incompréhension. Ils vous jugeront et iront peut-être jusqu’à vous le signifier clairement. Et alors ? Les critiques sont constructives. Elles aident à grandir et à s’améliorer. Mais le point vraiment positif, c’est que d’autres personnes, en revanche, se sentiraient concernées par votre démarche et se rapprocheraient de vous. Une perspective plutôt intéressante, n’est-ce pas ?

Mal-être au travail : la peur de réussir ?

En nous exposant tels que nous sommes, en dévoilant notre imperfection, nous montrons finalement que nous sommes humains et que nous cherchons à progresser. Nous inspirons ceux qui nous apprécient déjà et qui nous ressemblent. Pour vous en convaincre, j’aimerais citer ici une grande dame, Marianne Williamson, écrivaine américaine :

« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur, notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites. C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus. Et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. »

Ce texte a inspiré Nelson Mandela qui l’a ensuite partagé pendant l’un de ses plus fameux discours au peuple sud-africain. Et vous que gagneriez-vous à être alignée avec vous même ? Qui inspireriez-vous autour de vous ? Vos collègues ? Vos enfants?

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