Sports
Beaucoup de grands champions témoignent de l’utilisation de cette technique. Leurs témoignages recueillis dans la presse sportive montrent qu’ils le font à des fins variées.
=> pour se préparer visuellement et corporellement à faire une série de mouvements ou un parcours prédéfini.
« Avant de m’engager dans une course, je m’imagine dans les traces de mon slalom. Je fais la course dans ma tête, voyant chaque virage, sentant mon corps réagir à chaque changement de direction. »
=> pour envisager plusieurs stratégies de jeux ou plusieurs scénarios possibles.
« Avant de jouer un match, je répète avec attention ce qui est susceptible de se passer et comment je réagirais dans certaines situations. Je me vois en train de jouer des points typiquement adaptés au style de mon adversaire (…) Ceci m’aide à me préparer mentalement pour le match et avant même d’être allée sur le court, j’ai l’impression d’avoir déjà joué »-
=> pour gérer le stress pré-compétitif en transformant l’émotion négative en force positive et gérer son geste technique avec confiance. Il existe soit de l’hypostress (ou manque de stimulation), soit de l’hyperstress ( pouvant aller à l’excitation extrême jusqu’a la crise de panique). Une visualisation efficace doit identifier le type de stress concerné pour diriger l’exercice vers une vision adaptée ( une situation calmante ou boostante).
Les images mentales peuvent être de nature différente : visuelles certes, ce sont celles que nous connaissons sans doute le mieux, mais aussi kinesthésiques, tactiles, auditives, olfactives, gustatives. L’intérêt est de mêler des images à des sensations pour obtenir encore plus de réalité pour le cerveau. Ce dernier enregistre un sentiment rassurant de « déjà vu » au plaisir associé à cette situation. Faire souvent ce genre de visualisation pour préparer une présentation ou un examen, permet de diminuer le stress, d’être focus sur les gestes à effectuer, les scénarios à envisager.